oomonde
Oomonde(in the t-box)
Univers
Et boite infermée
Bouteille de verre égueulée
Monde possédant dans le si petit
Le si petit monde absent si petit
dans ses propres poumons monde aspiré
Dispendieux du vide et de l’incréé
Evase communique toujours plus
Ecluse sans dimensions
Ta migraine, ton malaise et ton malus
Fuse sans mensurations
Referme sur eux tes anti-fenêtre
A jamais autre et toujours moins
Jour sans main, bras sans lendemain
Recouvre leur sommeil de ton non-être
Toujours loin, toujours in
Sans tête ni racine
Oomonde sans repère
Sans chiffre ni alphabet
Œuf brouillé, jaune sans père
Enfant craché, œuf gobé
Monde sans extase
Sous-monde sans monde
Inter-monde
Contre-monde
Anti-monde
Immobile
Immonde
sans phase ni phrase
Minable terrier
Gosier sans parois
Lactage sans voie
Armée sans guerriers
Pressé comme du coton mouillé
Tressé comme des couteaux rouillés
Intérieur ouvert
Radiance close
Machin-truc sans chose
Infertile ovaire
C'est ton image décolatrice
C’est ta négation insolatrice
Ton instabilité destructrice
Ta boite a sueur percolatrice
No-head
No-head
Tes comas élastiques
Tes voix qui nous cancèrent
Sous-vide tes viscères
Ton côlon de plastique
Dressées contre nos abats souillés
Graissées par nos débats embrouillés
Ton gosier étroit
Insondable terrier
Monde des mondes
Clouée sur le pallier
C’est ta mère en croix
Surmonde
Polymonde
Surround
Cuvette de tous les langages
Et de tous les temps
Binaire
Tes nerfs
Noyés dans l’étang
Déchirés dans le sarcophage
Oo, vite,
Périphère, interfère,
Bite de fer et couille en mousse
Régurgite
Laisse faire les sphères
Transporte,
transfère et éclabousse
Sous un tombeau d’astéroïdes
Attila pousse
des pas sourds
des pas lourds
A t-il la frousse
D’une averse d’hémorroïdes ?
Univore et carnivers
Ecume Végétaline
Coulée de ta bouche noire
S’évade dans le couloir
Inflammé de blanche angine
Et de foutre salivaire
Cockpit
down by hours
Repeat
It’s not my house
Galaxie omelette
Et soleil à la coque
Supernova au plat
Grillée comme une ampoule
Dans le cul de la poule
Morte dans l’œuf
Voilà
Tombe dans un grand floc
La peau de ta planète
De sa coquille
molle et ronde
s’écarquille
l’Oomonde